Pardonnez ces pêcheurs, ils ne se rendent pas compte de leurs actes
Jusqu'où peut aller la liberté de caricature ? Peut-on impunément représenter ainsi le prophète Mahomet dans un corps de chien, comme l'a fait le journal suédois Nerikes Allehanda ?
La réponse est simple : non !
Pas à cause des menaces envoyés par une assemblée de dessinateurs en colère, il ne faut pas céder aux chantages des fondamentalistes, mais peut-on quand même réfléchir à leur arguments ? Il faut l'avouer, une telle caricature est contraire à tous les fondements de base de la profession. Montrer ainsi ouvertement dans un journal des caricatures de ce type peut choquer, et ce, juste pour faire parler...
Aujourd'hui, on commence à accepter dans la presse des dessins de plus en plus moche, et à en croire cette nouvelle affaire des caricatures, cela n'est absolument pas prêt de changer. L'affaire du journal Jyllands-Posten, en 2005, a montré clairement les limites, et le monde a protesté face à des caricatures sans humour et dessinées à la va-vite. Aujourd'hui, l'affaire revient, avec une série de dessin encore plus horrible, qui semblent dessinées par un enfant de 5 ans qui ne sait pas dessiner...
Je dis NON !
Ne laissons pas les mauvais caricaturistes dans les journaux européens, l'avenir de la jeunesse est dans leur mains. Quel crédibilité auront-nous à leur dire de s'appliquer quand ils dessinent, quand ils voient que la réussite passe par un torchon dessiné sous Paint ?
Un jour, nous vivrons dans un monde parfait où les caricaturistes seront vraiment responsables, un monde où on ne risquera plus en ouvrant notre journal de tomber sur une représentation approximative du président de la république, sous laquelle le journal se sent obligé de rappeler en légende qui sont les personnages dessinés.
Ce monde est possible ! Ensemble !